there and back again

Bon, je vais faire vite, parceque là, y’a le décalage-horaire et le voyage qui réclament leur dû, et les paupières se ferment toutes seules.

Après l’étape émiratie, j’ai eu la joie de faire relâche à Sydney (avec option lever de soleil). Ils appellent ça une escale technique, le temps de decharger et recharger des passagers et de refaire le plein du bousin. Mais ducoup, même ceux qui continuent sur le même avion sont obligés de descendre. Et de se taper la douane. Et de revider tout le sac parcequ’ils se posent des questions métaphysiques sur son contenu. Enfin le bon coté c’est que tout le monde rigole en apercevant le kiwi made in alsace. Ils sont détendus de ce coté de la terre.

L’aéroport de sydney n’est pas plus excitant que celui de Dubaï, mais les fauteuils relaxs et les mecs en flip-flop et chapeau d’aventurier façon crocodile-dundee apportent un rien d’exotisme. Les lampion chinois aussi d’ailleurs, o, se demande un peu ce qu’ils font là.

Et enfin, Auckland. Classique, douane, declaration d’importation de produit manufacturé en alsace, douanière morte de rire, préposé aux rayons X paniqué, et pour bien finir, le chien qui vient vérifier si j’ai pas un peu de sucre en poudre au fond de mes poches. Je lui dis que moi, je préfère le chocolat, en intraveineuse, c’est indétéctable.

Et puis je sors de l’aéroport. Oui! Je suis libre de mes mouvements! Je sens le fénec mais c’est pas grave, je peux bouger! enfin jusqu’à ce que je monte dans le bus qui m’emmène à l’auberge en centre ville, parce qu’il est bondé, et y’a des bouchons.

Ducoup je rate de peu la banque, qui me ferme sous le nez. Ce soir, je dors avec ma sacoche pour défendre les biftons, et j’irai déposer tout ça demain atin. Ce soir, je me fais un petit plaisir: un hot-dog façon maorie: faut poireauter 20 minutes, mais rien n’égale la joie de savourer un hot-dog à la sauce avocatèoignon 🙂

Demain, je cherche une voiture.