Il est important de définir ce terme anglais, afin de bien comprendre les articles qui suivront.
En anglais, « se balader » se dit « going for a walk ». Randonner se dit « hiking », « hillwalking », ou encore « rambling ». Mais il existe un terme spécifique à la randonnée en Nouvelle Zélande:
- Tramping: se définit en anglais par « a long and vigourous walk aver rough terrain » = « une longue et vigoureuse sortie sur un terrain difficile ». Traduction: vous allez en ch.er.
Ce terme, spécifique à la Nouvelle Zélande, s’eplique par le développement d’un réseau de gites (huts) sur l’ensemble du territoire, partagé par les randonneurs et les chasseurs. Ces huts peuvent avoir été installées le long d’un sentier de randonnée, ou simplement posée en hélico au milieu de rien. Libre au marcheur de trouver le meilleur chemin pour y aller. Il est interressant également de noter que l’esprit des explorateurs, qu’ils soient maoris ou européens, est resté très présent dans la définition des sentiers. Les tracés ne s’encombrent pas de lacets, de cols ou de contournement. La ligne droite est souvent la solution utilisée pour aller du point A au point B. Quand il y a un sentier.
Mais tout ceci n’est pas suffisant pour définir le tramping. Car si le GR20 pourrait jusque là convenir à cette définition, c’est sans compter sur la nature même du pays. Ici, point de lion, d’araignées, de serpents venimeux. Ce que va devoir affronter le « tramper », c’est le pays lui même, sa météo, et la nature de sa végétation. Des terrains raides, très humides, où les chutes d’arbres et les glissements de terrains sont fréquents.
Une météo au mieux changeante, et au pire pouvant passer de la journée ensoleillée à 15° à la tempête de neige en moins d’une heure. Des pluies violentes et imprévisibles pouvant gonfler les cours d’eau et bloquer toute progression.
Une végétation dense et haute empêchant toute prise de repaires. Le tramping, c’est aller du point A au point B, peu importe les conditions météo et la nature du terrain.
Et puis il y a les sandflies, mais ça c’est une autre histoire…